Association Biélorusse des Professeurs de Français

État des lieux de l’enseignement du français

Date de soumission : 03/09/2015

1. L’ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS
Oui
Tableau association
Nom de l’associationEffectifsAffiliation FIPF
ABPF380Oui

Précisez la proportion d’enseignants membres de votre association par niveau d’enseignement * :

70%
30%
1.2. L’association et son environnement institutionnel national et international
Non
Les autorités s’adressent plutôt à des institutions de référence comme l’Université linguistique de Minsk où la majorité des enseignants de français sont membres de l’Association, p. ex. pour l’élaboration de programmes, conception de tests d’examen etc. Mais ils ne s’adressent pas à l’Association.
1.3 Rapports internationaux
Non
  • De France
  • De Suisse
  • De Belgique
L’ambassade de France est le partenaire principal de l’ABPF en Biélorussie. Exemples de coopération : organisation de séminaires, colloques, conférences, stages, différentes manifestations culturelles et artistiques pour la promotion du français. La coopération avec les autres ambassades est moins présente. C’est surtout pendant la semaine de la francophonie au mois de mars que l’ambassade de Suisse et le consulat de Belgique participent à quelques manifestations organisées toujours par l’ABPF et l’ambassade de France.
Oui
2. L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET DU FRANCAIS
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
Primaireanglaisallemandfrançais
secondaireanglaisallemandfrançais
Supérieuranglaisallemandfrançais
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
Primaireanglais 569497 78,6%allemand 124664 17,2%espagnol 4858 0,7%
secondaire
SupérieurPas d’information disponible, on estime
2.3. Effectifs des apprenants de français*
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
Le français n’est paClasses 3-4 (8-10 anClasses 5-9 (10-15 a
classe de 3-ème (8-9 ans)
3 heures par semaine pour les classes 3-11 (5 heures pour les gymnasiums). Gymnasium – école avec un statut spécial et l’enseignement approfondi de certaines disciplines.
3. L’ENSEIGNEMENT EN FRANCAIS (le cas échéant)*
3.1. Effectifs des apprenants
3.1.1. Enseignement public
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.1.2. Enseignement privé
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.2. Si le français n’est pas la seule langue d’alphabétisation puis d’enseignement
Autre langue 1 (préciser)Autre langue 2 (préciser)Autre langue 3 (préciser)Commentaires
Primaire
secondaire
Supérieur
3.5. Établissements où l’enseignement se fait majoritairement en français
3.5.1. Établissements nationaux
DésignationCycles (niveaux)Nombre d’élèves
Nombre total d’apprenants
PréscolairePrimaireSecondaire
3.5.2. Cursus professionnels en français  (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificatEffectif
3.5.3. S’il existe un enseignement de type « écoles bilingues »
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
8ème classe (3ème française)DNL + FLE = 6/8 heures / semaine243
9ème classe (2nde française)DNL + FLE = 6/8 heures / semaine148
10ème classe (1ère française)DNL + FLE = 6/8 heures / semaine102
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
8ème classe (3ème française)2h / semaine minimum243
9ème classe (2nde française)2h / semaine minimum148
10ème classe (1ère française)2h / semaine minimum102
3.6. Établissements français
PrimaireSecondaireSupérieur
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
DésignationStatut (public, privé, étranger)Nombre d’élèves
4. PROGRAMMES et CONTENUS
Oui
La dernière réforme globale concernant l’enseignement des langues étrangères date de 2010 (Le plan du développement de l’enseign
4.3. Les objectifs des programmes vous paraissent-ils :
Oui
Oui
Oui
Oui, mais l’accent est traditionnellement mis sur la France. Autres pays – plutôt Canada, Suisse, Belgique. Auteurs plutôt français.
Le sujet de la Francophonie apparaît souvent pour la Journée internationale de la francophonie. Pour le reste, cela dépend vraiment des professeurs.
oui
Les ressources en ligne du site de CAVILAM, leplaisirdapprendre.com, canalacademie.com, RFI etc.
5. LES PROFESSEURS DE FRANÇAIS*
5.1. Nombre
PrimaireSecondaireSupérieur
621179
800
143
Oui
Oui
cours particuliers, traduction, interprétariat
Oui
60-70% du salaire médian qui est de 400 euros dans le pays.
5.5. La formation des professeurs
Formation dans une université linguistique ou pédagogique (bac + 5)
La seule condition est d’obtenir le diplôme (aujourd’hui bac + 5) d’une des universités qui forment des enseignants de langues étrangères (il y en a plusieurs)
Oui
Oui
Oui
Oui
Tableau départements francais
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Oui
Tableau instituts formation
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Oui
Filières francophones
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
6. VALEURS VEHICULEES
Culturelle
Démocratique
Économique
Autres
7. MOTIVATION
En dehors d’une simple « tâche professionnelle » c’est sans doute l’amour pour la langue française et la culture de la France (+ parfois des autres pays francophones), le caractère unique du français, la volonté de faire découvrir aux apprenants une autre société, une autre culture, une autre vision du monde (d’abord par rapport à sa culture et sa langue maternelle, mais aussi par rapport à l’anglais et la culture anglo-saxonne qui deviennent omniprésents)
Au début, pour les jeunes apprenants c’est un peu « une obligation », car chez nous le plus souvent on choisit pour l’enfant l’école la plus proche du domicile, et si dans cette école on enseigne le français, cela devient automatiquement la 1ère langue. Puis, à travers la découverte de la langue et de la culture et surtout grâce aux enseignants passionnés viennent (ou ne viennent pas) l’amour pour la langue, la prise de conscience de son caractère unique, de sa notoriété et de son universalité, de son importance dans le monde, de sa nécessité.
Pour les apprenants adultes, c’est le plus souvent la volonté de découvrir une autre langue, une autre culture (les apprenants le plus souvent parlant déjà une ou plusieurs langues étrangères).
Pour le travail – la demande est en légère augmentation depuis quelques temps.
Pour les étudiants – possibilité de poursuivre les études dans un pays francophone et améliorer ses chances sur le marché du travail.
Et, dernier point qui crée dernièrement une très forte demande – pour émigrer au Canada.
8. EVOLUTIONS PREVISIBLES POUR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS
Le français gardera sa place parmi les trois langues le plus souvent enseignées dans les écoles, aux côtés de l’anglais et de l’allemand. Cependant, on verra une diminution du taux d’enseignement du français dans les écoles sous la pression des parents qui demandent de plus en plus souvent l’anglais comme 1ère langue pour leurs enfants, même dans les écoles où on enseigne traditionnellement le français. La situation aura bien entendu ses conséquences pour le supérieur.
En même temps, on observe depuis quelques années un engouement pour les certifications chez le public adulte, ainsi qu’une demande de plus en plus importante à l’apprentissage du FOS (toujours pour le public adulte).
9. EVOLUTIONS SOUHAITEES
Préservation de l’enseignement du français dans les établissements où il est déjà enseigné, afin d’éviter son remplacement par l’anglais.
Introduction de l’enseignement du français dans le primaire.
Introduction de la pratique de l’enseignement de la 2ème langue étrangère dans les écoles, le français y trouverait bien sa place.
Apparition de quelques structures-partenaires pour notre association (alliance française, institut français, école française etc.) ce qui pourrait à la fois répondre à la demande du public, augmenter le prestige de cette langue et contribuer à la promotion et à la diffusion du français en Biélorussie.
10. TEMOIGNAGES SUR LES CONDITIONS D’ENSEIGNEMENT
En général, les conditions d’enseignement sont plutôt bonnes : de bons locaux, les équipements nécessaires (lecteurs CD/DVD, ordinateurs, projecteurs, Internet, TBI dans certaines écoles etc.), classes divisées en groupes de 14 personnes maximum pour les cours de langues étrangères.
Les problèmes les plus importants pour l’enseignement en général, ce sont les salaires très bas avec une charge de travail accrue et la bureaucratisation du système éducatif avec des contrôles de toute sorte de plus en plus renforcés, ce qui décourage complètement les enseignants qui doivent aujourd’hui enseigner, préparer les cours, corriger les copies, participer aux jurys d’examens, à des réunions de toutes sortes, s'informer sur la nouvelle réforme en cours et tenter de l'appliquer, participer à des commissions, remplir des procès-verbaux, des rapports, des dossiers sur tout et n'importe quoi, assumer des tâches administratives, participer à l’élaboration de programmes, expertiser des examens et des dossiers, assister à des séminaires et à des colloques, publier etc. Les salaires bas obligent les enseignants à prendre des heures supplémentaires, ce qui a souvent comme conséquence le manque de temps pour bien préparer les cours.
Un autre problème important – centralisation très forte du système éducatif et quasi absence d’autonomie pour les équipes pédagogiques qui sont obligées de suivre à la lettre les programmes du ministère, p. ex. dans le choix de méthodes, de manuels, de supports etc.